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L'émotion à fleur de peau...

Voici des poèmes que j'ai écris et que j'aimerais partager avec vous.Veuillez de ne pas les utiliser pour des fins personnelles.Sinon, veuillez m'écrire à : cyndia21@hotmail.com 
 
 
 
SOLA CON MIS SUEÑOS (printemps 2005) 
 
*Pour Julien Dubé alias Julio :P* 
 
Una lluvía de lagrímas cae en la noche, 
Todavía, sin prisa, de nubes bajo la luna, 
Obscura soledad en un corazón mariposa, 
Pequeño volátil con alas blancas como leche, 
 
No hay nada, no soy nada, mi vida es vacía, 
Son tan bellezos los sueños perdidos en mi miente, 
Estrellas fugazes en mis ojos, como siempre; 
Sin ellos no soy la misma, sin tí no soy la misma, 
 
Te pido perdón porque en noches como así pienso a tí, 
A tus ojos verdes y estrellados en el cielo sobre mí, 
Tantos emociónes que se pierden en el negro olvido, 
 
Te pido perdón porque en noches como así pienso a tí, 
Te pido perdón; yo sé que no eres enamorado de mí, 
Y te pido perdón si esas palabras tocan tu oído. 
 

 
 
 
 
 
DE L'AUTRE CÔTÉ DU MIROIR (printemps 2005) 
 
*Pour le concours de poésie 2005 de l'AQPF(dont je n'ai aucune nouvelle :( ... snif!)* 
 
Derrière le rideau de mes paupières closes s'établit ma vie, 
Réalité noire, fânée, qui tel un phénix renaît de ses cendres, 
Mon âme flagelée, ignorée, se tourne vers un monde intérieur, 
Exutoire coloré où osent plonger mes dernières muses, 
 
Mes rêves tombent en pétales noirâtres sur mes tristes pages blanches, 
Mots dessinant sur papier un univers parrallèle où tu m'aimais, 
Où tu ne me tuais pas d'un seul regard comme tu le fais si bien, 
Et où toute larme de douleur est anéantie en un baiser... 
 
Les mots vivent, chantent et pleurent, 
Se tordent, se frôlent et meurent, 
Accrochant au passage les miroirs de nos âmes; 
 
La poésie construits des châteaux dans les parrois floues de l'esprit. 
 
 
 
 
 
 
TRANSPARENTE (printemps 2005) 
 
Je ne suis rien. 
Un courant d'air. 
Une spirale étrangère à la vibration transparente des sons. 
Un papillon dont on a ommit d'en colorer les ailes. 
Une luciole qui refuse de briller. 
Une étoile morte. 
Une feuille tombée. 
Une éclaboussure. 
Une pierre lancée dans la gorge béante d'une rivière. 
Une maison hantée. 
Un village fantôme. 
Une ombre dans celle de la nuit. 
Un rêve mangé. 
Une larme de pluie perdue dans la mer. 
Une histoire innachevée. 
Un oiseau qui ne peut plus voler. 
Une fleur sans pétale. 
Un arc-en-ciel sans couleur. 
Un cheveu blanc. 
Une eau brouillée. 
Une métaphore ratée. 
 
Je suis un poème. 
 
 
 
 
 
 
MON DERNIER NAUFRAGE (printemps 2005) 
 
*Composition de fin d'année en Français (sonnet classique)* 
 
Tes paupières tombent, au soir, sur tes étoiles, 
Celui où ton soufle trace le firmament, 
Si proches l'un de l'autres, comme deux amants, 
Mais nous ne le seront pas; le songe se voile, 
 
Puis meurt le rêve tracé dans l'immensité, 
Noire, où se noient mes sensations et mes larmes, 
De sang; salive des yeux meurtris par ton charme, 
Par mes sentiments-poignards forte intensité, 
 
Ce soir, ce n'est pas pour moi que brille la lune, 
Ainsi va le destin me dévoilant ses runes; 
Tout en toi désormais me hante à m'en tuer, 
 
Ciel! Pourquoi faut-il ainsi tourner la page? 
De jour comme de nuit tout doit changer et muer, 
Et ainsi se termine mon dernier naufrage. 
 
 
 
 
 
 
AU MILIEU DE LA PLUIE (printemps 2005) 
 
*Pour Véronique Brière dont la peine d'amour m'a inspirée* 
 
Perdu est ton coeur dans cet océan de larmes, 
Les tiennes; tombant de tes étoiles bleues, 
Miroirs d'une âme flétrie où le vide pleut; 
La blessure est telle que tu en perds tes armes, 
 
Vive déchirure, mais les sentiments restent, 
Accrochés aux parois d'un coeur désorienté, 
Sans boussole, et qu'un souvenir vient hanter, 
Faisant ressurgir de l'oubli sa voix et gestes, 
 
Dans l'éclair d'une lettre l'illusion se brise, 
Sur le bonheur tu semble soudain perdre emprise, 
Et en chute libre est l'espoir couvert de suie, 
 
Une goutte de rosée fend tes yeux rougis, 
Vascillante en leur coin, elle danse et agit, 
Comme un arc-en-ciel au milieu de la pluie. 
 
 
 
 
 
 
EN SOUVENIR DE FRANK (printemps 2005) 
 
*Ce poème est pour une amie de Julie Rivard dont le chum est mort dans un accident d'auto* 
 
J'ai eu la chance de connaître l'amour, 
La magnifique étincelle brillant à tes yeux, 
Nos lèvres entrelacées en un moment merveilleux, 
Pensant tous deux qu'il en serait ainsi pour toujours, 
 
Mais pourtant, la vie en a voulu tout autrement, 
Un soir, sans que je ne puis savoir, ma vie trouva faille; 
Enmuraillé entre ces quatre murs de féraille, 
Mon âme quitta la Terre pour le firmament, 
 
Crois-moi, j'ai ressenti l'immensité de ta peine, 
Entrevu tes yeux brûler sous les larmes malsaines; 
Tu ne pouvais pas savoir que j'étais toujours là, 
 
Sur ma tombe tu y dépose des roses noires, 
Et sur ton épaule ma main sème un peu d'espoir; 
D'où je suis je prendrai soin de toi. Ne l'oublie pas.  
 
 
 
 
 
 
PAYSAGE (printemps 2005) 
 
Aux premiers rayons s'éveille l'ombre d'une métaphore, 
Dévoilant la fresque matinale d'un pays qui dort, 
Sous sa couverture de rosée qui tarde et s'évâpore, 
Lentement;telle la noirceur d'une nuit dissoute en or, 
Et l'histoire recommence, encore et toujours encore, 
 
Ainsi s'épanouit la flore à la verdure du doré, 
Chaque esprit s'incruste en les couleurs de la forêt hantée, 
Qu'au levé du jour un doux vent tiède vient réveiller; 
 
Chaque émotion en est troublée, 
Et la muse en cesse d'inspirer, 
Et l'ange en cesse de voler; 
La neige est tombée.  
 
 
 
 
 
 
VAPEURS DE RÊVE (printemps 2005) 
 
Mes rêves tendent vers un monde au plafond bleu, 
Nature mystique par mille et un secret, 
Et tel un lynx parmi les branches je viendrais, 
Embrasser ton corps du seul rayon de mes yeux, 
 
Se frôlent et se mêlent mes pensées en silence, 
À ses papillons qu'éveillent en moi ta présence, 
Mes sens s'ouvrent et palpitent à la seule espérance, 
Qu'un jour nos deux coeurs vibrent à la même cadence, 
 
Je voudrais sentir ton regard collé sur moi, 
Frémir à la douceur sur ta peau d mes doigts, 
Pour attiser ce feu qui me brouille l'esprit, 
 
Mais, puis, soudain, mes lèvres ne te sentent plus, 
Ton fantôme a une fois de plus disparu, 
Comme Cendrillon aux douzes coups de minuit. 
 
 
 
 
 
 
GLASNOST*TRANSPARENCE (printemps 2005) 
 
*Un gros merci à Steph pour sa métaphore involontaire de l'eau qui cale dans son lui-même ;) * 
 
Je suis l'eau qui cale dans sa propre matière, 
L'ombre du huard glissant sur le flou miroir, 
Qui m'observe d'un oeil d'un rouge dérisoir, 
Il s'envole en l'air; et moi je reste sur terre, 
 
Je suis la floraison de pétale en pétale, 
Bourgeon fendant l'empire enfantin du printemps, 
Où luit à son satin le moment d'un instant, 
La rosée que je suis qui sur le sol s'étale, 
 
Je suis le bateau qui fuit pour la liberté, 
Sur ce sol fluide où je m'adonne à rêver, 
En taquinant des yeux les ondes du courant, 
 
Je suis l'impérieux huard qui court pour voler, 
Sur ce lac d'argent dont je suis la source innée; 
Je suis la mémoire même des éléments. 
 
 
 
 
 
 
LES FÉES ONT SOIF (printemps 2005) 
 
Petites ombres d'étoile dans la nuit noire, 
Elles cherchent l'amour mais ne le trouvent guère, 
Leurs ailes dévorent l'ombre de la lumière, 
De la lune dont elles en sont le miroir, 
 
Courant sur l'eau d'un lac inexistant, 
Elles cherchent frébrilement des rêves à boire, 
Se vidant ainsi deviennent cauchemards, 
Perdues dans le sang laissé par la peur naissant, 
 
Bannies des anges, perdues dans l'infini, 
Sombre vestige des re^ves qui ont fui, 
Leurs lèvres cherchent le noir qui les attendrit, 
 
Cachées dans l'ombre de tout soupçon de vie, 
Leurs ailes brisent le ciel anéantis, 
Par les rayons du jour détrônant la nuit. 
 
 
 
 
 
 
ÉPOPÉE D'UNE FLEUR D'ENCRE (printemps 2005) 
 
Elle vit le jour sous un rayon de soleil, 
Métaphore pétalée s'ouvrant sur l'espace, 
Sous l'ombre lumineuse d'un ange qui passe, 
Lui confiant le secret des parfums concrets, 
 
Poésie d'une âme naissante d'où s'échappe une larme, 
De rosée; trop petite pour un si grand vide, 
Sur sa peau se dessine une ride liquide, 
Spleen sans cause d'où s'évade l'ombre d'un charme, 
 
Fleur d'encre noir dont on n'a pas su voir, 
L,immense grandeur de son désespoir, 
Crache sa haine sur papier pour mieux l'oublier, 
 
Quelqu'un aidez-moi; sauvez mon coeur, 
Empêchez-le d'écrire cette fleur, 
Mais il est trop tard; dans son encre elle s'est noyée. 
 
 
 
 
 
 
LE JARDIN D'AMBRE (printemps 2005) 
 
En mes yeux réside un jardin secret, 
S'y fânent mes sentiments éphémères, 
Papillonnant de leurs frustres ailes de verre, 
Devenues braise au pollen des parfums concrets, 
 
En mon coeur flétrissent des rêves dérisoires, 
Ombres d'un ange noir fuyant son paradis, 
Fuyant ce monde d'illusions épanouies, 
Enveloppé des sombres écumes du soir, 
 
Au silence de mes fleurs danse mon fantôme, 
Éteignant les flâmmes de ma plume en ma paume, 
Pour qu'une à une mes ailes ne soit que cendres, 
 
Ton ombre me poursuit entre mes pas de danse, 
En enivre mes sens de sa seule présence, 
Doux mirage prisonnier de mes yeux d'ambre. 
 
 
 
 
 
 
MÉTAPHORE EN PROSE (hiver début 2005) 
 
Une fille. Elle est seule, avec son chien d'idées, assise devant une page blanche. Le chien semble rire d'elle. Il lui mordille tendrement les pantoufles, saute sur ses genous, mouille d'affection ses joues de sa petite langue rose...Mais elle semble incapable de lui prêter toute son attention. 
 
Les mots ne viennent pas. 
 
Le jour règne en prince, la nuit le détrône. Le chien retourne à sa niche. 
 
La fille se met à écrire. 
 
 
 
 
 
 
ONLY FRIENDS (hiver début 2005) 
 
A string of waterpearls sliding down, 
Growing on my cheeks, dying elsewhere, 
For this boy my heart had cared, 
Leaving me here without a sound, 
 
Kissing a distance down to the floor, 
My pain falling from wet shiny eyes, 
Is wating until this feeling dies, 
So you realize I wanted more, 
 
Hiden behind the darkness of night, 
My tears running without any right, 
Down on this road they wrote on my skin, 
 
I now feel your touch drinking my pain, 
Surrounding me with arms of a friend, 
Only I felt more than this within.  
 
 
 
 
 
 
POUR TES YEUX (hiver début 2005) 
 
À la douleur de tes yeux est une émotion, 
Fruste fleur friselie par chaque éclat de brise, 
Flétrissure d'une larme sous son emprise, 
Tuant la muse de son imagination, 
 
À la douceur de tes yeux éclos une fleur, 
Divine beauté des émotions en fusion, 
En moi se reflète telle qu'une illusion, 
Nostalgie apparente sous un ciel en pleurs, 
 
Une étoile dans tes yeux m'enchaîne à ta peau, 
Unissant no lèvres une à l'autre sans mots, 
Trop impuissants pour exprimer nos sentiments, 
 
Bien que la lune ne puisse briller ce soir, 
Tes yeux éclairent nos caresses dans le noir, 
Tel deux étoiles retrouvant leur firmament. 
 
 
 
 
 
 
SOMEWHERE ELSE (hiver début 2005) 
 
The sun beating hard on water swirls, 
Breaking on sand with sparkling grace, 
Magnificent white of their embrace, 
Shows a bond between the two blue worlds, 
 
My world now turns dark, I catch a shell, 
The shiniest one in deep blue skies, 
But the one I want lies in your eyes, 
To wish luck to this boy I love well, 
 
Dancing with waves under the moolight, 
I feel your gost running through the night, 
Feels so unreal like we're somewhere else, 
 
There's nowhere else I would rather be, 
I am meant to this place near the sea, 
Lying by your side, with no one else. 
 
 
 
 
 
 
RÉCIT D'UNE DÉSCENTE EN ENFER... (hiver début 2005) 
 
J'ai froid, 
Ton souvenir me réchauffe mais laisse mon coeur de glace, 
Mes larmes ne sont plus que glaçons trahissant ma douleur, 
Ma peau n'est plus que givre, 
Ma vie n'est plus que neige au soliel de tes désirs, 
Je ne suis plus rien, 
Je n'esxiste plus, 
Je ne suis plus moi... 
 
J'ai froid, je hurle, 
Ce feu autour de moi ne suffit pas, 
Tu te joue de moi comme d'une simple marionnette, 
Tu m'emprisonne dans le filet de tes mensonges, 
Tu t'accapares de ma vie, de mes espoirs et de mes songes, 
Tu en oublies jusqu'à mon coeur, 
Jusqu'à mon âme, 
Jusqu'à cette vie me revenant pourtant de droit, 
Et je ne suis plus rien, 
Je n'existe plus, 
Je ne suis plus moi... 
 
J'ai froid, je hurle, je pleurs, 
Mais tu ne sauras jamais ceci: 
Je ne veux pas de ces doights conquérants sur le continent de ma peau, 
Je ne veux pas de cette voix autrefois si rassurante, 
Je ne veux pas de ces lèvres sur les miennes, 
Tu es devenu mon pire cauchemard... 
 
Je suis chez toi, 
Dans ton lit, 
Avec toi, 
Et pourtant j'ai froid.  
 
 
 
 
 
 
UN DERNIER SOUHAIT (hiver début 2005) 
 
Deux êtres perdus sous la fine bruine, 
Tout trempés, tremblants, désespérés, 
Sachant qu'il est trop tard pour tout changer, 
Leurs pensées les mènent à leur propre ruine, 
 
Trop de belles choses arrivent trop tard, 
Leur rencontre en a été une, 
Sentiments disparaissent sous la lune, 
Pourtant cachée par les nuages noirs, 
 
Trop de choses qu'il faudrait oublier, 
Trop de choses nous avons partagées, 
Ainsi pourtant il nous faut avancer, 
 
Trop de souvenirs nous ayant hantés, 
Si bien que je ne puis plus qu'espérer, 
Que file une étoile pour nous sauver. 
 
 
 
 
 
 
L'ENNUI (hiver début 2005) 
 
Une étoile noire en un ciel sans histoire, 
Filante, mes rêves s'y rattachent aussitôt, 
Une folie de plus, une idylle de trop, 
Ton fantôme m'embrasse sous la lune du soir, 
 
L'espoir de m'endormir en tes bras comme un loir, 
Prière rejettée comme pierre à l'eau, 
Tous mes sens s'ennuient de la chaleur de ta peau, 
Jouissance qui me sera apportée trop tard, 
 
Je veux brûler toute entière sous tes doights, 
Me retrouver prisonnière de tes bras, 
Redevenir docile à tes seules caresses, 
 
Je veux que ma peau se perde une autre fois, 
Sous les promesses formulée par tes doights, 
Dès ton retour me délivrant de ma tristesse. 
 
 
 
 
 
 
2E PARTIE D'UN NAUFRAGE (hiver début 2005) 
 
Rêve emmitouflé en une lueur d'espoir, 
Tout endormi en pelotte de laine grise, 
Mes châteaux s'estompent emportés par la brise, 
Qui souffle; amenant mon coeur vers la nuit noire, 
 
Mes yeux tracent du regard des chemins secrets, 
Je hante le désir de mon propre fantôme, 
Sur mes lèvres les tiennes s'installent en baume, 
Rayant notre sombre et triste passé d'un trait, 
 
Tresser un avenir de nos seules deux mains, 
Tout oublier, ne plus penser qu'aux lendemains, 
Embraser les traces de nos pas dans le neige, 
 
Faire disparraître les larmes en un baiser, 
Échanger nos orps l'instant d'une éternité, 
Avant de sombrer dans le pire des pièges. 
 
 
 
 
 
 
JEU DE MOTS (hiver début 2005) 
 
*En l'honneur de François Hudon qui a inventé le verbe -DésinKulturutionner-!* 
 
Triste et sombre étincelle s'écroulant sans bruit, sans murmure, 
En laisse les fous rire de leur propre stupidité, 
En une minutie extrême, enragée, exagérée, 
Tandis que l'amour se couvre d'une couverture en bure, 
 
Triste décadence des symboles en l'univers abstrait, 
Semi-dieux; désinKulturutionner l'ignorance, 
Animer l'oubli d'une âme sans vie, sans moindre flagrance, 
Oublier u'en la vie rien n'est digne ni parfait, 
 
Équation de l'intensité des âmes en délire, 
Ma plume se promène comme doigts sur lyre, 
Décrivant des mots dépourvus de sens, incompréhensibles, 
 
Imprimer sur papier sacolère, ses peines et joies, 
Illusion instantannée où le mystère en est roi, 
En ce monde insensible où le poète rata sa cible. 
 
 
 
 
 
 
BAL DE LA DÉLIVRANCE (hiver début 2005) 
 
Il était une fille; parfaite invisible, 
Parfait fantôme en cette vie matérielle, 
Cherchait de peine à s’évader de l’irréel, 
Adolescente pour son âge trop sensible. 
 
Il était un garçons; perdu tout comme elle, 
Cherchant en son cœur des résidus n’étant plus, 
Trésors volés par la vie qui l’a tant déçu, 
Ouvrant les yeus trouva l’amour de plus bel. 
 
Dansant tous deux au festival des cœurs brisés, 
L’amour leur sourrie en une valse prisée, 
Laissant leurs émotions fleurir en leur cœur. 
 
De leur regard s’échappe un accord harmonieux, 
Finissent à se dévorer des lèvres et des yeux, 
Oubliant où la vie leurs a tendu un leurre. 
 
 
 
 
 
 
MORT PRÉCIPITÉE (automne 2004) 
 
Si invisible et inexistante détresse, 
Mon coeur dort déshormais au objets perdus, 
Ayant ses larmes de sang pour seuls résidus, 
Qui se perdent en espaces vides avec étrange allégresse, 
 
Pluie incessante s'écoulant de diamands, 
Noirs; premières étoiles en cette nuie précoce, 
Sentiments à sens unique s'autodétruisent jusqu'à l'os, 
Pour panser les blessures; dernière offrande au néant, 
 
La vie n'est qu'un rêve collectif insensé, 
L'amour, qu'une illusion sans moindre raison, 
Nous gardant en ses filets comme une prison, 
 
Mais dans quel piège me suis-je laissée tombée? 
Petie à petit tu ne deviens qu'un mirage, 
S'effaçant pour m'éviter de faire naufrage. 
 
 
 
 
 
 
NAUFRAGE (automne 2004) 
 
Un lien invisible me rattache à toi, 
Telles les étoiles sont liées à l'infini, 
Fil impercevablement perdu dans l'oubli, 
Comme tes yeux qui m'enlassent à chaque fois, 
 
Ma voix se perd dans les confins de l'Univers, 
Celui où mon regard est constament posé, 
Celui qui en tes yeux y repose imprégné, 
Celui qu'on appelle inlassablement la mer, 
 
Je rêve à la douceur interdite de ta peau, 
Sensation en vagues jusqu'à mon cerveu, 
Puis incendie qui flambe tout sur son passage, 
 
Mes lèvres chechent les tiennes du bout des doights, 
Puis tremblante, je m'accroche à toi, 
Comme si tu fus une bouée de sauvetage. 
 
 
 
 
 
 
LA MER (automne 2004) 
 
Mes rêves déferlent sur des vagues incertaines, 
Messages embouteillés en des prisons de verre, 
Qui flottent loin de moi entre ciel et terre, 
Vers ce visage qui dans son monde m'amène, 
 
Tu me décris comme l'ombre de ton paysage, 
Depuis ton fantôme hante mes flocons de neige, 
Ceux qui, comme les grains de sables du temps tombent, 
Recouvrant le doux mirage de ton passage, 
 
Ici aussi il y a présence de mer, 
Belle et blanche tels les reflets de la tienne, 
Là où des parselles de mon être s'égrainnent, 
 
Je m'imagine sur la plage, dans tes bras, 
Dansant ces émotions qui ne peuvent se taire, 
Avant de te voir disparraître encore une fois. 
 
 
 
 
 
 
OMBRES D'UN COEUR EN RUINES (automne 2004) 
 
Je suis d'une fleur noire en un tapis blanc, 
Prisonnière de l'étau de ses rêves, 
Sombre et inexistant palais de ses rêves, 
Celui érigé en des parfums de temps, 
 
Je suis d'un ange en des ténèbres oubliées, 
Pantin accroché aux yeux de Lucifer, 
Qui me sculpte en ses mains comme on fait du verre, 
Ignorant les larmes d'un coeur calciné, 
 
Fleur noire, sauvage et révoltée en ce monde, 
Jeune fille détruite, coeur en cendres, 
Étouffe ces cris qu'elle ne peut plus entendre, 
 
Je n'écoute plus que cette rage en moi, 
Celle qui m'éloigne déshormais de toi, 
Vestige d'un amour qui construit ma tombe. 
 
 
 
 
 
 
HOMMAGE À ÉMILE NELLIGAN (automne 2004) 
 
Fous sont ceux qui ont noircis tes jours, 
Ceux qui ont accusé ton géni à tort, 
En grafitisant ton vaisseau d'or, 
Triste incomprhéension des sourds, 
 
Ils ne peuvent pas comprendre, 
N'ont jamais compris, 
Ne cherchent tout simplement pas à comprendre, 
 
Ils sont pourtant notre encre, 
Ces mots en appuit sur de maigres coussins bleux, 
Ces taches noires sur notre âme en papier blanc, 
Celui-là même qu'ils s'empressent de jetter au feu, 
Sans procès; les fous n'en ont point besoin, 
 
À quoi as-tu bien put servir? 
À pelleter ce chemin qu'ils ont recouvert de neige, 
Cette oeuvre que tu laisses inachevée; 
Une pelle dans un coin, 
Ensevellie sous ces blancs flocons, 
Tu me l'as silencieusement léguée, 
Comme un autre a dut le faire pour toi, 
Et, sans un mot, je la prend, la soulève, 
Tout en espérant que, dans ton séant d'ombres, 
Tu puisses être fier de moi. 
 
 
 
 
 
 
LE TEMPS D'UNE ROSE (automne 2004) 
 
Je suis née losque tu m'as regardé, 
Puis j'ai grandi dans l'ombre de ton insouciance, 
Et losque tu étais loin de moi, 
L'une après l'autre tombaient les pétales protégeant mon coeur, 
Tu as réussis à me rendre à la fois fragile, forte, 
Et tes yeux ont brouillé mon esprit vagabobd, 
Qui ère maintenant à la recherche de ton sourire, 
 
Tu étais le soleil qui illuminait mes jours de pluie, 
Celui dont l'absence ennuageait le ciel pourtant si bleu, 
Et qui, sans le savoir, détenait les fils invisibles de mes biorythmes, 
Car chacun de tes gestes avait des répercutions sur mon coeur, 
 
Mais je n'étais encore qu'un outon de rose, 
Je tardais à éclore, 
Car tu préférais celles qui t'acceuillaient pétales grandes ouvertes, 
Celles aux parfum éphémère et à la peau satinée, 
Celle que jamais je ne serai; 
 
Ton regard m'à tué. 
 
 
 
 
 
 
TOUT CE QUE JE N'AI PAS SU TE DIRE (automne 2004) 
 
Mon coeur fleurit sous l'éclat que lui portent tes yeux, 
Ses joyaux de feu bleu où il est si facile de s'y noyer, 
D'oublier, de s'abandonner, de rêver... 
 
J'aime me retrouver entourée de tes bras, 
Blottie contre se coeur qui me berce de sa douce musique, 
Tu es mon jardin d'Eden, 
Le paradis des temps anciens, 
Le paradis perdu, 
Celui auquel je pense encore... 
 
Je n'ai pas sus te retenir, 
Je n'étais que trop fragile, 
Prisonnière de cette aboulie que tu m'as trop souvent reproché, 
J'affleure maintenant ton souvenir, 
Seul vestige de ton passage, 
Seul exutoire qui accepte encore mes larmes, 
 
Ton esprit me hante comme s'il eut été vivant... 
 
Serait-ce un rêve? 
Un moment j'ai cru sentir ton souffle coulis baiser mon cou, 
Kyrielle de sensations que m'empêchent de t'oublier, 
Si sybillines et inhérentes à la fois, 
M'obligent à formuler cette dernière leitmotiv, 
Celle que je n'ai pa sus te dire; 
 
Je t'aime. 
 
 
 
 
 
 
LE RÊVE (été 2004) 
 
J'ai rêvé que si les hommes hurlaient, 
C'était de joie, de fierté, 
Qu'ils répendaient leur grandeur par la seule puissance de leur voix, 
Se répercutant en écho dans les couloirs du temps. 
 
J'ai rêvé que les nuages n'empêchaient point le soleil de percer, 
De rêgner en roi et maître sur le monde, 
Que le vent ne pouvait être autre qu'appaisant, 
Que la mer ne pouvait engloutir les âmes humaines, 
 
La nature ne pouvait se rebeller contre ses habitants. 
 
J'ai rêvé que les missiles n'atteignaient jamais leur cible, 
Que les bombes n'étaient que feux d'artifice, 
Explosant en confétis lumineux, 
S'éparpillant dans le velours noir de la nuit comme autant d'étoiles colorées, 
Et non du sang, des cris, des pleurs. 
 
Nous accumulons désastres sur désastres, 
Haine sur haine, 
Guerre sur guerre, 
Injustice sur injustice, 
Et dans tout ce bordel, on y perd notre sang. 
 
Il n'est pas trop tard pour tout changer, 
Seulement faut-il y croire. 
 
 
 
 
 
 
ANONYME (été 2004) 
 
Cher inconnu, je t'adresse cette lettre, 
Sans but, sans mots, sans sens, 
Tu n'y trouvera rien, puisqu'il n'y a rien à dire, 
Tout a été écrit, chanté, dit ou raconté, 
Tout est vide, 
Du coeur des gens jusqu'aux étoiles, 
Passant par cette lettre, 
Tout est inutile, 
Des guerres jusqu'aux ates les plus sincères, 
Incluant cette lettre, 
La Terre est en désordre, 
Les humains d'avantage, 
Pouvoir, solidarité, misère, 
Aveugles, nous marchons sur une corde raide, 
Et si tous, nous tombons, 
Ce sera la fin, 
La fin de tout, début de rien, 
Déjà, nos pas tremblants trahissent notre chute, 
Lentement, sans bruit, dans l'oubli, 
On a ensevelli l'amour sous les rugueuses couvertures du doute, 
Il ne reste que les mots, 
Impuissants vestiges du désastre, 
Car sans toi, 
Sans tes yeux qui les lisent, 
Sans tes gestes qui leur donnent vie, 
Ils sombreront dans le néant, 
 
Fais attention à toi, 
Je t'aime, 
 
Anonyme. 
 
 
 
 
 
 
UNE VIE DE CHIEN (printemps 2004) 
 
Endormi en pelotte de laine, 
Son petit chou déplié en bordure de lit, 
Il dort, il rêve, il sommeil. 
 
Trapi dans sa couverture de fourrure grise, 
Parsemmée de douces mèches blanches, 
Couché contre la terre, 
Parmi les plaintes des vagues, 
Le rire joyeux des oiseaux, 
Les roches poussièreuses dispersée ça et là, 
Il est libre, il est heureux, il dort. 
 
Ses petites pattes repliées en guise d'oreillers, 
Immobile petit Shitzu de peluche, 
Si petit être à la conquête d'un si grand monde, 
Mais il est trop grand pour être le sien; 
 
C'est celui des hommes. 
 
 
 
 
 
 
L'OUBLIÉE DES ANGES (hiver fin 2003) 
 
Délicate fleur bleue des jardins sauvages, 
Merveilleuse goutte d'eau dans une mer enfeuillée, 
Dansante devant son avenir trouble et oscillant, 
Brodée à jamais au tissus appaisait de ses roses chaussons, 
Belle, mélancolique, à l'agonie, 
 
La nostalgie de ses rêves caduques en son coeur d'or, 
Ses pas déferlent au rythme du désespoir, 
De ses gestes souples et lents résonne un dernier appel à l'aide, 
Avant qu'elle n'écarte ses lèvres au goût salé de la mort, 
Si fragile, si flétrie, si étiolée, 
 
Délicate fleur bleue des jardins sauvages, 
Oubliée des anges, piétinée par la pluie, 
Si belle soit-elle, elle s'est enlevé la vie, 
Une corde pendante à son cou meurtri, 
Ses yeux éteints, sans vie, immobiles, 
 
Ses chausons roses aux pieds. 
 
 
 
 
 
 
PAPILLONS (printemps 2003) 
 
Quand les oiseaux chantent les jours ensoleillés, 
Les papillons de crystal scintillent sur l'eau, 
Ainsi que le soleil qui embrasse ma peau, 
Et qui s'y dépose en doux papillons dorés, 
 
Quand le soufle des anges fait valser les fleurs, 
Leurs boutons explosent en d'innombrables arômes, 
Papillons sans couleurs dont l'univers s'embaume, 
S'imprègnent dans nos yeux pour mieux combler nos coeurs, 
 
Laissons-les s'envoler;ils ne veulent pas mourrir, 
Quand cesserons-nous de voir leurs ailes se flétrir? 
Puisqu'avec eux s'envolent toutes les blessures. 
 
Qu'il semble triste le soleil qui s'endort, 
Les papillons s'égrainent en poussière d'or, 
Seul,un papilon bleu dans le grand ciel d'azur. 
 
 
 
 
 
 
RÊVES D'ENFANTS (printemps 2003) 
 
Les nuages en peluche nourissent nos, 
Yeux d'enfant de rêves impérissables, 
Nos idéaux en cette vie instable, 
Comme des ballons s'envolent trop haut, 
 
La vie,grande affamée,mange nos rêves, 
Certains persistent,puis sont épargnés, 
Mais grand nombre sont noircis ou cachés, 
Les épines de la vie les dégonfles, 
 
Pourquoi la vie nous as-t-elle déchue, 
De ces rêves d'enfance qu'on a tant crus, 
De ces rêves qui ont marqués l'enfance? 
 
Pourquoi comme des ballons sont partis, 
Ces rêves qu'on a si longtemps chéris? 
Tous nos rêves sont morts avec l'enfance. 
 
 
 
 
 
 
INVISIBLE (printemps 2003) 
 
Tandis que tes yeux bleus regardent ailleurs, 
Moi,je ne cesse de te regarder, 
Je ne cesse toujours pas de t'aimer, 
Innaccessible image du bonheur, 
 
Quand elles te voient,mes lèvres te dédient, 
Un sourire très souvent ignoré, 
Pour cause de mon invisibilité, 
Et de jour en jour l'espoir rétréci, 
 
C'est trop du de taimer, 
Sans pouvoir te toucher, 
Sans pouvoir t'embrasser... 
 
Je ne peux plus vivre ainsi, 
Ainsi mon coeur voit la vie, 
Puisses-tu un jour m'aimer? 
 
 
 
 
 
 
SILENCE (printemps 2003) 
 
À l'abrit dans la vallée de tes bras, 
Ton amour me berce de sa chaleur, 
J'en oublie mes larmes,j'en oublie mes pleurs, 
Puisque j'entends ton coeur qui bas pour moi, 
 
Tes yeux murmurent ce que les fleurs remplacent, 
J'y dessine lentement un château, 
Mes lèvres t'offrent l'amour en cadeau, 
Tandis qu'en nos coeurs,nos pensées s'embrassent, 
 
Que trois mots pour rompre le silence, 
Que trois mot pour animer tous nos sens, 
Que trois mots pour effacer les peines, 
 
Que deviendra l'amour demain? 
Pourquoi l'avenir est-il si incertain? 
En nous,le silence répond;je t'aime.  
 
 
 
 
 
 
SONNET POUR B.E.P.* (pritemps 2003) 
 
Si seulement tu connaissait enfin, 
L'intolérable douleur de tes yeux, 
En mon coeur où reposent tous mes bleus, 
Où un secret rêve qu'aux beaux lendemains, 
 
Si seulement tu connaissait un jour, 
Tout l'amour que portent pour toi mes yeux, 
Mais des tiens je ne reçois que des pieux, 
Brisant mon coeur qui rêvait tant d'amour, 
 
Si seulement tu m'aimais, 
Si seulement tu savais, 
Impossible de t'oublier, 
 
Bien des gens parlent aux étoiles, 
En espérant que leurs paroles, 
Parviendrons à l'être aimé.
 
 
 
 
 
 
 
PRIÈRE D'ADIEU (hiver début 2002) 
 
Il y a longtemps, tu t'es envolé, 
Laissant dans l'ombre tes proches, 
Les larmes aux yeux, 
Et le coeur déchiré, 
Tel un rocher pulvérisé par les vagues, 
Et le triste silence des aurevoir, 
Qui alimente cette blessure, 
 
Non, tu n'es pas mort, 
En moi, le ruisseau de ta vie coule toujours, 
J'y sème même des graines de joie, 
Et des poissons de guérison y nagent, 
Dans l'espoirs de te revoir, 
J'ai l'intention de refaire ma vie, 
La tête haute et bien droite, 
Mais je ne veux surtout pas t'oublier. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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